Campagne « Protégez les lanceurs d’alerte qui vous protègent »

Campagne « Protégez les lanceurs d'alerte qui vous protègent »

Plaider à mieux protéger les personnes qui vous protègent, vous et votre famille, en dénonçant les abus, le gaspillage et les infractions à la loi du gouvernement et des grandes entreprises

Veuillez envoyer votre lettre dès maintenant en utilisant le formulaire sur cette page et contribuez à faire passer le message en aimant et en tweetant cette page.

Liens clés

L’opportunité

Les personnes qui travaillent au sein ou avec les gouvernements et les grandes entreprises savent ce qui se passe. Si elles sont pleinement protégées et peuvent dénoncer les abus, le gaspillage et les infractions à la loi, elles peuvent vous protéger, vous et votre famille, contre les abus et le gaspillage d’argent.

Le gouvernement canadien révise actuellement sa loi sur la protection des lanceurs d’alerte, très faible et imparfaite, et les politiciens doivent entendre le plus grand nombre possible d’électeurs réclamer des changements clés pour protéger pleinement les lanceurs d’alerte et protéger ainsi votre famille.

Partout au Canada, les gouvernements subissent une pression croissante pour protéger des lanceurs d’alerte qui dénoncent les abus, le gaspillage et les infractions à la loi du gouvernement et des grandes entreprises. Vous pouvez contribuer à une meilleure protection en cliquant sur « ENVOYER » pour envoyer la lettre à droite à vos élus provinciaux et fédéraux.

Contexte

Le gouvernement canadien a initialement mis en place un système très faible de protection des lanceurs d’alerte en 2000. Heureusement, le premier commissaire à la tête de ce système a admis après un an qu’il était trop faible pour protéger qui que ce soit.

Cela, combiné aux pressions de Démocratie en surveillance et d’autres organisations, a conduit à l’adoption d’une nouvelle loi, la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles (LPFDAR), en 2005, qui a été légèrement renforcée en 2007.

En 2011, le vérificateur général a constaté que la première commissaire fédérale à l’intégrité, Christiane Ouimet, avait un bilan négligent en matière d’application de la loi dans plus de 200 cas. Le gouvernement conservateur fédéral a versé 500 000 $ à Ouimet et lui a interdit de parler de ses actes après son congédiement.

La coalition de Démocratie en surveillance, composée de plus de 30 groupes, a continué de faire pression pour des changements jusqu’en 2011, mais le gouvernement conservateur n’a pris aucune mesure pour renforcer la protection des lanceurs d’alerte.

En 2014, le deuxième commissaire à l’intégrité, Mario Dion, a été jugé gravement négligent par la Cour fédérale du Canada. Les conservateurs fédéraux lui ont confié un autre poste : celui de président de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada.

L’actuel commissaire fédéral à l’intégrité, Joe Friday, a travaillé avec les commissaires Ouimet et Dion.

En 2015 et href=”https://democracywatch.ca/report-card-on-the-federal-parties-2019-democratic-reform-platforms/” rel=”noopener”>2019 et 2021 élections fédérales, les libéraux de Trudeau n’ont inclus aucune promesse de renforcer la protection des lanceurs d’alerte dans leur plateforme électorale. Cependant, en juin 2017, un comité de la Chambre des communes a unanimement réclamé des changements clés pour renforcer la protection des lanceurs d’alerte fédéraux. En février 2021, le comité a de nouveau demandé au gouvernement Trudeau de répondre à son rapport. Après les élections de 2021, le premier ministre Trudeau a mandaté son ministre du Conseil du Trésor pour étudier des modifications visant à renforcer la loi fédérale sur la dénonciation.