Alors que des millions de Canadiens et des centaines de milliers de petites entreprises souffrent de la crise du coronavirus, les six grandes banques canadiennes ont engrangé des profits records de plus de 46 milliards de dollars en 2019, de plus de 41 milliards de dollars en 2020 et de plus de 57 milliards de dollars en 2021 !
Cela représente près de 28 millions de dollars de profits par heure d’ouverture des banques, soit près du triple de leurs profits de 2010 !
Alors que les profits des grandes banques ont légèrement diminué (12 % au total) en 2020, de 2010 à 2019, ils ont augmenté chaque année, et ont encore augmenté de plus de 40 % en 2021 par rapport à 2020 !
Les dirigeants des six grandes banques ont également reçu un total de 75 millions de dollars en 2019 (12,5 millions de dollars chacun en moyenne), de 66,4 millions de dollars en 2020 (11 millions de dollars chacun en moyenne) et de 74,4 millions de dollars en 2021 (12,4 millions de dollars chacun en moyenne).
Les grandes banques canadiennes réalisent parmi les profits les plus élevés au monde parce que le gouvernement fédéral les a protégées de la concurrence, les a renflouées et leur a accordé de nombreux avantages au cours des 50 dernières années. Les grandes banques ont engrangé des profits records chaque année au cours des 10 dernières années, notamment en :
- licenciant des milliers de personnes ;
- réduisant des services ;
- augmentant les frais et les taux d’intérêt des cartes de crédit pour vous arnaquer encore plus qu’ils ne le faisaient déjà (même si les taux d’intérêt ont atteint des niveaux historiquement bas).
Au cours des 30 dernières années, le gouvernement fédéral n’a pas réussi à empêcher les grandes banques d’arnaquer leurs clients et de les traiter injustement.
Maintenant, alors que la crise du coronavirus frappe des millions de Canadiens, et même si les grandes banques peuvent se le permettre, le gouvernement fédéral n’a toujours pas obligé les grandes banques à accorder un répit à tout le monde en réduisant leurs taux d’intérêt et leurs frais exorbitants, et en suspendant les paiements de prêts pour les prochains mois si nécessaire (sans exiger de remboursement). (plus tard).
Le gouvernement fédéral continue également de refuser de faire payer aux grandes banques leur juste part d’impôts pour les aider à payer les coûts de la crise. Les grandes banques canadiennes n’ont payé qu’un taux d’imposition de 16 % au cours des six dernières années, soit un taux inférieur à celui des banques des autres pays du G7. Les grandes banques exploitent également les échappatoires fiscales plus que toutes les autres grandes entreprises canadiennes.
Les grandes banques doivent être tenues :
- de réduire de moitié leurs taux d’intérêt et leurs frais dès maintenant ;
- de divulguer le niveau de profit de chaque secteur d’activité (cartes de crédit, prêts hypothécaires, marges de crédit, tous les autres types de prêts, guichets automatiques et divisions d’investissement et d’assurance) après des audits entièrement indépendants (supervisés par le vérificateur général) ;
- de maintenir tous leurs taux d’intérêt et leurs frais à un niveau qui ne leur procure qu’un profit raisonnable (par exemple, de nombreux États américains limitent les taux d’intérêt des cartes de crédit) ;
- de divulguer le nombre de personnes et de petites entreprises qui ont présenté des demandes et qui ont été approuvées ou refusées pour des réductions de prêts, des cartes de crédit à faible taux d’intérêt et d’autres prêts, par type d’emprunteur. (comme le font les États-Unis depuis 30 ans) ;
- Rouvrir les succursales bancaires de base dans les quartiers (où elles ont été fermées dans les années 1990) pour contribuer à l’élimination des sociétés de prêts sur salaire prédatrices (et les services bancaires à bas prix dans les bureaux de Postes Canada devraient également être autorisés) ;
- Soutenir la création d’un groupe de surveillance des consommateurs financiers indépendant et géré par les consommateurs (comme l’ont recommandé les députés et les sénateurs en 1998) afin que les consommateurs puissent demander de l’aide s’ils sont victimes d’escroquerie ou traités injustement, et obtenir des conseils d’experts totalement indépendants ;
- Payer leur juste part d’impôts maintenant et à l’avenir, en supprimer toutes les échappatoires fiscales qu’elles exploitent (comme l’ont fait l’Angleterre et l’Australie) et ;
- Réduire le salaire de leur PDG et de leurs autres cadres supérieurs à un maximum de 40 fois celui de leur employé le moins bien payé.
Les mesures d’application et les sanctions doivent également être renforcées afin de garantir que les banques ne pratiquent jamais l’escroquerie, l’escroquerie ou le traitement injuste de leurs clients, et qu’elles ne paient pas de lourdes pénalités si elles le font. L’application de la loi est beaucoup plus stricte en Angleterre et aux États-Unis.
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