Campagne « Arrêtez l’application injuste de la loi »

Campagne « Arrêtez l'application injuste de la loi »

Au Canada, les forces de l’ordre continuent d’être menacées par l’ingérence des politiciens, et la police et les autres organismes chargés de l’application de la loi ne sont souvent pas tenus responsables de leurs mauvaises décisions et de leurs actes répréhensibles.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a tenté de nommer son bon ami Ron Taverner au poste de commissaire de la Police provinciale de l’Ontario (voir les détails ici). Et partout au Canada, ce sont les politiciens qui choisissent les chefs des forces policières.

Des représentants du gouvernement fédéral ont fait pression sur le procureur général pour qu’il mette fin aux poursuites contre SNC-Lavalin pour corruption (voir les détails ici). Cette ingérence a été révélée, mais qui sait combien de fois des ministres fédéraux et provinciaux ont secrètement interféré dans des poursuites pour protéger leurs amis, donateurs ou sympathisants ?

De nombreuses questions se posent quant aux raisons pour lesquelles la GRC n’a pas empêché des gangs criminels de Chine et d’autres pays d’utiliser les casinos, les banques, les maisons et les condos canadiens pour blanchir leur argent sale (voir les détails ici et ici).

De nombreuses questions se posent également quant aux raisons pour lesquelles la GRC et d’autres forces policières continuent de discriminer les minorités et les peuples autochtones, et de harceler les femmes et les policiers issus de minorités (voir les détails ici, ici et ici).

Le premier ministre et les premiers ministres provinciaux du Canada choisissent leurs propres organismes de surveillance en matière d’éthique, de transparence, de prévention du gaspillage et de réglementation du lobbying (voir les détails ici). Et ils choisissent souvent des chiens de compagnie qui les laissent tranquilles encore et encore (voir les détails ici).

Le premier ministre et les premiers ministres provinciaux exercent également un contrôle important sur la nomination des juges, jusqu’à la Cour suprême du Canada (sauf au Québec – voir les détails ici).

Démocratie en surveillance ouvre la voie en réclamant des changements clés pour assurer une application équitable de la loi partout au Canada, à l’abri de l’ingérence des politiciens, et pour garantir que la police et les autres organismes d’application de la loi puissent être tenus responsables de leurs mauvaises décisions. Actes répréhensibles.

Veuillez participer à l’appel en envoyant la lettre sur cette page, en faisant un don pour soutenir cette campagne, et en partageant et en tweetant cette page.

Merci de votre soutien,
Duff, Josephine, Brad
et toute l’équipe de Démocratie en surveillance