Préconiser des changements clés pour mettre fin à l’ingérence étrangère en politique au Canada
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Campaign News
Read all campaign newsL’opportunité
Le gouvernement fédéral et d’autres gouvernements du Canada examinent les mesures nécessaires pour mettre fin à l’ingérence de la Chine, de la Russie, de l’Iran et d’autres pays dans nos élections et nos politiciens. Le gouvernement fédéral a proposé quelques modifications législatives, et le Parlement en a promulgué certaines, mais ces modifications ne comblent pas les lacunes essentielles qui permettent l’ingérence étrangère, et le système d’application est encore beaucoup trop faible, inefficace et contrôlé par le cabinet du parti au pouvoir.
Veuillez cliquer sur Envoyer sur cette page pour envoyer votre lettre au premier ministre et aux autres politiciens fédéraux clés, ainsi qu’à votre premier ministre provincial et à vos politiciens provinciaux, demandant des changements clés pour mettre fin à l’ingérence étrangère dans la politique canadienne – des changements qui :
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- Obliger quiconque a conclu une entente, directe ou indirecte, rémunérée ou non, avec un gouvernement étranger, une entité sous contrôle étranger ou un étranger pour tenter d’influencer la politique de quelque manière que ce soit, où que ce soit au Canada, à divulguer dans une base de données consultable en ligne ses activités, les personnes qui la rémunèrent et le montant de sa rémunération.
- Mettre fin à l’influence des intérêts financiers importants et fortunés (en particulier les grandes multinationales et les associations industrielles) sur les élections et les politiques gouvernementales en abaissant le plafond annuel des dons et des prêts à un montant que l’électeur moyen peut se permettre, en interdisant à quiconque ou à toute entité de payer les dépenses d’un candidat ou d’une candidate candidat, et fixer des limites aux dépenses visant à influencer les élections et les processus d’élaboration des politiques pour les groupes de pression en fonction du nombre réel d’électeurs qui les soutiennent, et interdire aux entreprises et associations industrielles détenues ou contrôlées par des Canadiens de dépenser de l’argent en publicités ou en activités politiques visant à influencer les politiques ou les élections, et interdire aux entreprises et associations industrielles détenues ou contrôlées par des étrangers de mener de telles activités politiques.
- Annuler les modifications apportées par le commissaire fédéral au lobbying et le Comité d’éthique de la Chambre des représentants qui ont vidé de leur substance les principales règles fédérales en matière d’éthique du lobbying de manière à permettre aux lobbyistes de corrompre les députés et les chefs de partis fédéraux.
- Interdire aux lobbyistes, aux entreprises et aux groupes de pression de collusion avec des personnes qui tentent d’être nommées candidates ou qui font campagne pour devenir chef d’un parti politique.
- Demander aux agences électorales d’organiser des courses à l’investiture et à la direction des partis, afin que les partis ne puissent pas truquer les résultats, et n’autoriser que les citoyens âgés de 18 ans ou plus et inscrits sur les listes électorales. de voter aux élections d’investiture et de direction (comme pour les élections).
- Interdire les fausses déclarations lors des élections et des processus d’élaboration des politiques en interdisant à toute personne et à toute entité de posséder un compte de réseau social anonyme ne permettant pas l’identification de la personne ou de l’entité derrière ce compte, et en interdisant toute fausse déclaration, notamment en interdisant aux entreprises Internet, aux réseaux sociaux et à toutes les autres entreprises d’autoriser la publication de fausses vidéos et de faux fichiers audio sur leurs sites, et aux sociétés de télévision, de radio et de télécommunications d’autoriser la transmission de faux fichiers audio ou vidéo (en particulier ceux imitant des politiciens et des fonctionnaires). Créer une commission totalement indépendante chargée d’exiger des entreprises Internet et des réseaux sociaux qu’elles suppriment les publications contenant de fausses déclarations, et de sanctionner toute personne publiant une telle déclaration.
- Exiger la divulgation de tous les dons et de toutes les dépenses des candidats, des partis et des groupes de pression, ainsi que la divulgation de l’identité de leur personnel de campagne et de toute personne ayant collecté des fonds ou effectué un travail bénévole significatif pour eux, chaque trimestre dans une base de données en ligne consultable. mis à jour avant le vote des électeurs aux élections et aux élections partielles, et habiliter l’agence électorale à vérifier les déclarations, les dons et les dépenses des candidats, des partis et des groupes de pression.
- Exiger des responsables politiques, de leur personnel et de tous les fonctionnaires et employés du gouvernement (y compris au sein des agences, conseils, commissions, tribunaux et sociétés d’État) qu’ils divulguent des informations sur leurs finances, leurs autres emplois, leurs intérêts et leurs relations privés dans une base de données consultable en ligne, et leur interdire d’investir dans des entreprises, d’avoir des intérêts financiers, des passifs ou des emplois liés à une entreprise, une entité ou un gouvernement étranger, et leur interdire de participer aux décisions lorsqu’elles présentent ne serait-ce qu’une apparence de conflit d’intérêts, et préciser encore plus clairement que la promotion des intérêts d’un gouvernement, d’un individu ou d’une entité étranger constitue une violation des règles d’éthique.
- Éliminer toutes les failles qui permettent un lobbying secret et contraire à l’éthique, et exiger la divulgation des dépenses de lobbying de chaque groupe de pression et de leurs financeurs, et interdire aux entreprises et associations commerciales/industrielles détenues ou contrôlées par des étrangers toute activité de lobbying, sauf rendre publiques des observations écrites au gouvernement et témoigner devant les comités parlementaires.
- Interdire aux lobbyistes et aux groupes de pression de rémunérer des stagiaires ou d’autres employés des bureaux des politiciens ou des partis politiques, et interdire aux politiciens et aux fonctionnaires d’accepter des cadeaux ou des avantages, notamment en supprimant l’exemption prévue dans le Code criminel et dans tout code d’éthique qui leur permet d’accepter un cadeau ou un avantage si leur supérieur l’approuve.
- Éliminer toutes les échappatoires qui permettent la « propriété effective » de toute entreprise au Canada qui dissimule l’identité des véritables propriétaires, et exiger des avocats qu’ils signalent les transactions suspectes au Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE).
Les changements clés suivants sont également nécessaires pour garantir que l’application des 11 règles anti-ingérence étrangère énumérées ci-dessus soit indépendante, efficace, transparente et Responsable :
- Créer des commissions totalement indépendantes, dont les membres sont nommés selon des processus indépendants et fondés sur le mérite, afin de faire respecter l’ensemble des règles susmentionnées relatives aux agents étrangers, aux élections, au financement politique, à l’éthique et au lobbying (y compris la transformation du Panel fédéral sur le protocole public en cas d’incident électoral critique en une commission totalement indépendante), et exiger de toutes les commissions qu’elles publient une décision/un rapport public immédiatement après avoir examiné ou enquêté sur une situation, et leur donner le pouvoir d’infliger aux contrevenants des amendes importantes, des interdictions pluriannuelles de participer aux élections et aux processus décisionnels, ainsi que des peines de prison pour les violations les plus graves, et permettre à tout citoyen de contester toute décision de ces commissions devant les tribunaux.
- Créer une nouvelle force de police anti-ingérence étrangère et anti-corruption totalement indépendante, dont le chef et les officiers supérieurs seront nommés pour une durée déterminée selon un processus indépendant et fondé sur le mérite, et qui sera composée d’enquêteurs et de procureurs spécialisés et bien formés, et exiger de cette force qu’elle enquête sur toutes les allégations d’ingérence étrangère et de corruption et qu’elle rende compte publiquement des résultats. de chaque enquête (qu’il y ait ou non poursuite).
- Rendre la GRC et le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) entièrement indépendants du Cabinet, les dirigeants de la GRC et du CANAFE étant nommés pour une durée déterminée dans le cadre d’un processus indépendant et fondé sur le mérite, et le CANAFE relevant de la nouvelle force policière anticorruption, et non d’un ministre.
- Augmenter les sanctions pour toute personne et toute entité impliquée dans des activités d’ingérence étrangère ou de corruption, y compris le blanchiment d’argent.
- Interdire à tous les corps de police, à leurs syndicats et à toutes les entités chargées de l’application des lois, de mener des collectes de fonds, y compris par l’intermédiaire d’une fondation ou d’une autre organisation, ou d’accorder des subventions à des particuliers, des entreprises ou d’autres organisations, et d’organiser des événements où chacun peut payer pour avoir accès à des policiers.
- Établir un système de protection des lanceurs d’alerte fondé sur les meilleures pratiques qui protège toute personne qui dénonce des irrégularités Violations des lois et règles susmentionnées, notamment l’autorisation donnée aux commissions indépendantes de rémunérer un avocat pour informer les lanceurs d’alerte de leurs droits, de récompenser les lanceurs d’alerte si leurs allégations sont fondées, de les protéger contre les représailles et de sanctionner quiconque exerce des représailles à leur encontre.
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Contexte
Toute personne, quelle que soit son organisation, peut travailler secrètement au Canada pour un gouvernement étranger, promouvoir le programme de ce pays et tenter d’influencer de manière antidémocratique et contraire à l’éthique nos élections, nos politiciens et nos représentants gouvernementaux.
Les groupes de pression, y compris ceux financés par des gouvernements étrangers, sont autorisés à soutenir secrètement et à collaborer avec des personnes faisant campagne pour être investies comme candidates aux élections et des personnes qui tentent de devenir chef d’un parti politique.
Les fausses déclarations, y compris celles d’acteurs étrangers, concernant les candidats, les chefs de parti et les politiques sont autorisées pendant les élections et les processus d’élaboration des politiques, y compris les fausses promesses des politiciens et des représentants du gouvernement.
En raison d’importantes lacunes dans les lois sur le lobbying, il est légal de faire du lobbying secret auprès des gouvernements et des politiciens partout au Canada.
D’importantes lacunes dans les règles d’éthique permettent également aux lobbyistes, y compris les lobbyistes et les groupes de pression financés par des gouvernements étrangers, de collecter des fonds et de faire campagne secrètement pour des politiciens, puis de demander des faveurs par la suite. Les dons importants et les cadeaux des lobbyistes aux politiciens, ainsi que les dépenses des groupes de pression pour soutenir les politiciens et les partis, sont également légaux partout au Canada.
Des lacunes dans les règles d’éthique permettent également aux politiciens de faire des investissements secrets et de participer ensuite aux processus d’élaboration des politiques de manière à accroître leurs profits.
Pour empêcher les gouvernements et les organisations étrangères d’interférer dans la politique canadienne et d’influencer secrètement les politiciens et les gouvernements canadiens, toutes les lacunes de nos lois sur le lobbying, l’éthique, les élections, les dons politiques et les dépenses doivent être comblées, et toute personne et toute organisation doivent être tenues de s’inscrire dans un registre public des agents étrangers si elles sont rémunérées de quelque façon que ce soit par un gouvernement ou une entité étrangère ou si elles ont un accord pour défendre les intérêts d’un gouvernement ou d’une entité étrangère au Canada.